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    Tout en haut du peuplier, qui se mourrait lentement depuis qu’une partie des eaux du ruisseau avait été captée, la pie célébrait un dieu, son dieu.

    L’arbre l’aidait autant qu’il pouvait à porter au loin le chant vif et pourtant rauque comme les pierres que le Barret perdait de temps à autre au goutte à goutte ou en larges éboulis dévoreurs de sentiers, de prairies, parfois même de ces  maisons inhabitées dispersées sur sa pente.

    De son rocher, face à la montagne, Tamel écoutait les désirs minéraux et devait sans cesse résister à celui de plonger lui-même vers les promesses obscures et denses de torrent dans le lit à sec.

     

     

     


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