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En fuite à la lisière du possible _21_
21 - Vêture
A présent, Tamel voyait autour de lui des chemins, des falaises, des prés, des clairières, des nuages en troupeau qu’il pouvait distinguer les uns des autres.Damouce elle-même…
A présent, il ne parvenait plus à lire en elle autrement qu’en puisant dans son regard à la recherche d’un signe.
Et cela le réjouissait. Il n’était plus seul, à présent.
R
A
T
A
A
T
A
U
T
R
E
A présent, Tamel entendait le grignotage du monde, en même temps que l’écoulement – comme produit par une source – de la subsante qui le nourrisait.
En lui même, il percevait un surgissement identique ainsi que l’activité du petit rat qui minutieusement le croquait.
Damouce elle-même…
A chaque instant quelque chose d’elle n’était plus elle, tandis qu’un sourire, un regard, un geste qu’il ne lui connaissait pas venait l’habiter.
Tags : génèse, tamel, damouce
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Commentaires
N'est-ce pas un rebond ?
une sensation de présence (comme celle que ressent Tamel)
puis immédiatement
la perception de ce qu'elle aurait pu être
moins absorbée par les autres présences?
D'abord le regard sent la présence
puis la conscience perçoit la distance.3annajSamedi 11 Février 2012 à 07:15je suis d'accord absolument..lorsque le regard perçoit vraiment quelqu'un , il perçoit aussi sa propre solitude existentielle
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je ne sais pourquoi je songe souvent en puisant dans le regard d'un autre que cela grandit encoreen moi la sensation de solitude....