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    Il n'y avait pourtant personne dans ce petit carré de terre en herbe parsemée d'une multitude de fleurs et bordée de tous côtés par une forêt de ronces impénétrables.

    A qui donc était cette voix qui tissait des mots en une étoffe si douce dans l'étendue dont elle s'enflait, mais à la forme tout à fait impossible à saisir tant son contour échappait au raccourci de la ligne droite comme à la douce régularité de la courbe.

    Il n'y avait personne.
    Que ceux que le crayon du dessinateur néglige de faire exister sur sa feuille, ceux qui donnent son épaisseur au réel, poussière et multitude.

    Mais alors qui entendait ces paroles, et qui te les rapportait en ses sœurs ici présentes ?

    Et comment nous sommes nous retrouvés sur cette herbe en compagnie de l'absence de Tamel ?

     

     

     Version du 28 septembre 2014 graphie à peu près redressée 

     


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