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Cavalcade
Un cavalier venait de passer au grand galop devant un tout petit enfant caché derrière un rocher.
Une poignée de seconde plus tard, un autre homme à cheval, tout aussi pressé et à l’air furieux, le suivait. Tamel, car c’était lui ce gamin à peine en âge de marcher dissimulé au bord du chemin, Tamel était aux anges.
Bientôt, au loin, on entendait un remue-ménage de sabots, de poussière et d’hommes en armes, puis la même scène se reproduisit devant le bambin mais à l’envers en toutes ses composantes. Le poursuivant était devenu fugitif et semblait à la fois aussi affolé que celui qui l’était auparavant, mais aussi infiniment étonné de se retrouver dans cette posture.
A la fin de la matinée cette poursuite pendulaire avait eu lieu, avec de légères variantes, une centaine de fois et à présent, Tamel ne se cachait plus, mais, assis sur un rocher, applaudissait joyeusement à chaque passage. Lorsque le soleil fut à la verticale du lieu où se déroulait les actes de cette pièce de théâtre très particulière, un appel convoqua l’enfant à rentrer au village pour se mettre à table avec les siens.
Laissés livrés à eux-même, les deux cavaliers disparurent chacun de leur côté, et longtemps ils se demandèrent ce qui leur était arrivé.
Tags : tamel, cavalcade, gamin
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Commentaires
Merci de ton coucou
J'ai longtemps hésité à faire revenir Tamel sur du blanc
A relire
je trouvais les mots encore trop bavardsElaguer
élaguerTamel est tout sauf bavard
je ne voudrais pas qu'il m'en veule
me boude et
se serve de ce qui reste dans son petite creux.J'aime bien tes références à d'autres calvalcades.
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J'ai pensé au coucou qui fait tourner des personnages au bas de sa pendule et de plus j'ai visionné des scènes d'Alexandre Nevski aujourd'hui. J'ai encore la musique en tête.
Bien content de revoir Tamel !