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    4 - Un souffle qui partage

    Ceux du village qui se trouvaient dans la rue à cet instant là levèrent tous simultanément la tête vers le ciel. Une ligne invisible et pourtant d’une incroyable netteté le partageait en, deux parties. Une ligne qui passait à la verticale des maisons, à la hauteur où le ciel feint d’exister.

    D’un côté de cette limite, s’étendait un vert sombre, un vert d’étang, profond et pourtant habité de clartés, de l’autre un violet tout aussi dense, lui aussi traversé d’une sourde lumière. Le soleil quant à lui se trouvait partagé en son milieu et seule une légère nuance dans les deux couleurs trahissait sa présence.

    Dans sa chambre, Damouce, dépitée, lâcha la flutte de roseau qu’elle tenait jusqu’alors entre ses mains.

    - Zut et rezut ! En bouchant tous les trous, ça ne donne rien !

     


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